Liste des Sénéchaux de l'Ordre des Templiers

 

Le Sénéchal était le deuxième dignitaire le plus haut placé dans la hiérarchie de l 'ordre après le Grand Maître. Son rôle était de remplacer le Grand Maître quand celui-ci était absent -notamment lors de ses séjours en Occident. La fonction de Sénéchal doublait pratiquement celle du Grand Maître et, au fil du temps, un certain antagonisme put se faire jour entre les deux fonctions. La présence permanente du Grand Maître en Terre Sainte s'étant révélée indispensable au bon fonctionnement de la milice à partir de la Troisième Croisade et de la création du Second Royaume de Jérusalem (1192-1291), l'ordre va réorganiser sa hiérarchie. La fonction de Sénéchal est abandonnée. Le Visiteur cismarin se rendra dans les provinces templières d'Occident au nom du Grand Maître, et si la mort du Grand Maître intervenait, un Grand Commandeur était désigné le temps que soit organisé l'élection d'un nouveau Grand Maître.

 

Nom : Frère Guillaume

date : 1130.   Willelmus, Sénéchal du Temple fut, en 1130, témoin de la donation d'un four, faite à l'abbaye Notre-Dame de Josaphat par Guillaume, prieur du Saint Sépulcre.

auparavant :

ensuite :

 

Nom : Robert de Craon

dates : 1132-1135.   Robertus, est cité avec le titre de Sénéchal de l'ordre du Temple, dans un acte du comte d'Urgell établit le 19 septembre 1132 au château de Barbera.

auparavant : entré au Temple en 1125

ensuite : Grand Maître de 1136 à 1147

 

Nom : André de Montbard

dates : 1140 (?) - 1154.   André de Montbard, Sénéchal de l'ordre du Temple, écrit à la fin de l'année 1149 au grand maître des Templiers, Evrard des Barres, qui est à Paris auprès du roi de France. Voici cette lettre:

« Depuis que nous sommes privés de votre chère présence, nous avons eu le malheur de perdre, dans un combat, le Prince d'Antioche avec toute sa noblesse. A cet accident en a succédé un second : les Parthes viennent de faire une invasion dans le pays d'Antioche, et sans que personne osât leur résister, ils en ont fortifié les places, y tiennent garnison, et ne paraissent pas devoir s'en dessaisir de longtemps, si Dieu n'y met la main. A la première nouvelle de ce désastre, nous nous sommes assemblés ; et de concert avec le Roi de Jérusalem, nous avons résolu d'aller au secours de cette Province désolée. Nous n'avons pu fournir, pour cette expédition, que cent vingt Chevaliers, et mille tant Servants que Soudoyés ; encore nous a-t-il-fallu emprunter, pour leur équipage sept mille bésans à Acre, et mille à Jérusalem. Votre paternité sait à quelle condition nous avons consenti à son départ ; elle connaît le besoin extrême dans lequel nous sommes d'argent, de Chevaliers et de Servants ; nous la supplions avec instance de nous rejoindre au plutôt avec tous les secours nécessaires à l’Église orientale, notre mère commune...
« A peine fûmes-nous arrivés dans le voisinage d'Antioche que le Sultan d'Alep d'un côté, et les Parthes de l'autre, nous ayant investis et resserrés dans l'enceinte de la ville, ravagèrent impunément nos vignes et nos moissons. Pénétrés et accablés de la plus vive douleur à la vue de l'état pitoyable auquel nous sommes réduits, nous vous conjurons de tout quitter pour vous embarquer sans délai : jamais votre présence ne fut plus nécessaire à vos Frères ; nulle autre conjoncture ne peut rendre votre retour plus agréable à Dieu. De quelque manière que la Providence dispose de nous ne tardez pas que de vous mettre en route. Nous savons qu'il est aussi facile à Dieu de nous délivrer, de la puissance de nos ennemis, que d'un idolâtre en faire un adorateur du vrai Dieu ; aussi mettons nous toute notre confiance en celui qui nous a lavés de son sang. Si ceux de nos Frères que nous vous envoyons sont en si petit nombre, n'en soyez pas surpris ; nous voudrions au contraire rassembler et retenir ici, sous vos ordres tous ceux des nôtres qui sont au-delà des mers. La plupart de ceux que nous avions conduits au secours d'Antioche sont morts, et c'est une des raisons pour lesquelles nous ne craignons pas de vous lasser, en vous conjurant encore une fois d'amener avec vous tout ce que vous pourrez de Chevaliers et de Servants les plus capables de porter les armes. Peut être qu'avec toute la diligence que vous ferez, vous ne nous trouverez plus en vie. 
Usez donc de toute la célérité possible, et de grâce, n'oubliez pas les nécessités de notre Maison : elles sont telles que nous n'avons ni couleurs pour les peindre, ni termes pour les exprimer. Il est aussi de la dernière importance d'annoncer la prochaine désolation de la Terre Sainte au Pape, au Roi de France, aux Princes et aux Ecclésiastiques, afin de les engager à nous secourir en personne, ou à nous envoyer des subsides. Quelques obstacles qu'on oppose à votre départ, nous espérons de votre zèle qu'il les surmontera, puisque c'est ici l'occasion d'accomplir parfaitement nos vœux, en nous sacrifiant pour nos Frères, pour la défense de l’Église orientale et du Saint-Sépulcre. Pour vous, nos très chers Frères, que les mêmes liens et les mêmes vœux doivent rendre sensibles à nos calamités, joignez-vous à votre chef, entrez dans ses vues, secondez ses intentions ; et fallût-il vendre tout ce que vous pourrez, venez nous retirer du péril : c'est de vous que nous attendons la liberté et la vie. »

http://www.templiers.net/maitres/index.php?page=evrard-des-barres

Andreas de Muntbar, souscrit comme Sénéchal de l'ordre du Temple, en 1151, une donation faite par le seigneur de Toron à l'ordre de Saint-Lazare.

auparavant : oncle de Saint Bernard, date d'entrée au Temple incertaine

ensuite : Grand Maître de 1153 à 1156

 

Nom : Guillaume de Guerche

dates : 1160-1163.   Guillelmus de Guerchia, souscrit comme Sénéchal de l'ordre du Temple, le 26 juillet 1160, un acte du Roi Baudoin III, et vers la même époque, deux chartes de Bertrand de Blanquefort, Grand Maître de l'ordre établissant des privilèges en faveur du Saint Sépulcre.

auparavant :

ensuite :

 

Nom Gautier de Brisebarre dit (de Beyrouth)

dates : 1169-1171.   Gualterius, souscrit comme Sénéchal de l'ordre du Temple, en 1169, une donation du Roi Amaury à l' Hôpital de Saint-Jean.

auparavant : Commandeur de la terre du royaume de Jérusalem

ensuite :

 

Nom : Béranger de Castel Peire

dates : 1174-1179.   Frère Bérengarius,  Sénéchal de l'ordre du Temple, souscrit comme témoin, dans divers actes entre les années 1174 et 1176.

auparavant :

ensuite : Mort au combat à la bataille du gué de Jacob, le 29 août 1179. Il est fort probable, que ce soit au sénéchal de l'ordre des Templiers Béranger de Castel Peire 1 que fut confié la défense du chastelet du gué de Jacob - place forte située à la frontière des états francs et qui menaçait directement les territoires de la grande cité de Damas.

 

reconstitution du castelet du gué de Jacob, source: http://www.templedeparis.fr/2013/10/06/chastelet-du-gué-de-jacob/

 

Le sénéchal Béranger de Castel Peire commandait à 80 chevaliers du Temple et à plus 15 sergents commandant chacun 50 hommes. Ajouté à cela les turcoples et les supplétifs ainsi que de nombreux artisans: au total on estime à 1500 le nombre d'hommes composant la garnison du gué de Jacob, qui avait été construit en un temps record. Mais si le chastelet avait été construit en à peine six mois de temps, on peut croire que seuls les murs extérieurs étaient définitivement achevés. Les aménagements intérieurs étaient loin d'être finis. Les planchers, les escaliers et les appentis étaient encore en bois en attendant une réalisation définitive en pierre de taille.

Après la défaite des francs à la bataille de Murj Ayoun, qui avait vu la capture du grand-maître des Templiers Eudes de Saint Amand, le 10 juin 1179, le Sénéchal Béranger de Castel Peire s'attendait à être la prochaine cible de Saladin dans cette guerre dont l'objectif principal était précisément cette forteresse. Au mois de mai 1179, les Templiers du gué de Jacob avaient déjà repoussé un premier assaut des armées de Saladin. A cette occasion, un chevalier chrétien s'était fait remarquer. Il s'agissait de Renier de Maron, qui d'une flèche particulièrement bien tirée, avait réussi à abattre l'émir qui commandait l'assaut de la forteresse.

C'est le samedi 24 août 1179 que toute l'armée de Saladin se présenta devant les murs du chastelet du gué de Jacob. Le même jour, vers cinq heures de l'après-midi, il ordonna l'assaut. Les sarrasins attaquèrent dans toutes les directions en même temps. Les défenseurs n'étant qu'un millier d'hommes, la première ligne de défense céda dans l'heure et ce fut pour les Templiers le repli général dans la forteresse. Face aux puissantes murailles du chastelet, l'élan des Sarrasins fut finalement brisé et à la nuit tombante l'assaut des Sarrasins se terminait par une demi-victoire. Le lendemain matin, le dimanche 25 août, estimant coûteuse en hommes une attaque frontale, Saladin décida de saper les murailles de la forteresse au niveau de la grosse tour, tout en harcelant les chrétiens avec des archers pour les contraindre à rester tapis derrière leurs murailles. a la fin de la journée du 25 août, les tunnels de sape étaient terminés et on commença à mettre le feu aux étais pour faire s'effondrer la muraille. Mais les tunnels étaient trop étroits et il falut recommencer la manœuvre en élargissant les galeries. Trois jours plus tard, le mercredi 28 août au soir, le travail était terminé. cette fois, on avait pris le soin de faire de vastes tranchées qui furent bourrées de fagots auxquels on mit le feu constituant un foyer qui brûla toute la nuit. La fournaise était intense et la chaleur atteignit des températures infernales. A l'aube du jeudi 29 août, la muraille s'effondra au milieu d'un gigantesque incendie qui gagnant tous les abords de la muraille, repoussant les Templiers tellement la chaleur était intense. De plus, il semble que le vent ait été défavorable aux défenseurs, repoussant les flammes à l'interieur de la garnison. Bientôt, ce fut le sénéchal lui même qui fut acculé par les flammes. Sa seule chance à cette instant fut de traverser le brasier, mais se précipitant dans les flammes, on ne revut jamais le sénéchal Béranger de Castel Peire.

 

squelette d'un Templier sur le site archéologique du chastelet du gué de Jacob; source:http://www.templedeparis.fr/2013/10/06/chastelet-du-gué-de-jacob/

 

Les chroniques racontent que le brasier était si intense qu'on pouvait apercevoir les colonnes de fumée jusqu'aux abords de la cité de Tibériade où l'armée de secours des Francs avait commencé à avancer. Devant ce spectacle, elle compris que tout était perdu et fit demi-tour. L'incendie avait fait le gros du travail. dès qu'ils le purent, les troupes de Saladin franchirent la muraille, massacrant ceux qui n'avaient pas été brûlés vifs. Seuls 700 hommes sur les 1500 furent faits prisonniers, et encore beaucoup d'entre eux furent massacrés en route avant d'arriver à Damas. Chacun voulait tuer son Templier, ces soldats d'élites qui étaient si redoutés pendant les batailles.

 

plus de 160 pièces de monnaie furent exhumées sur le site archéologique du gué de Jacob; source:http://www.templedeparis.fr/2013/10/06/chastelet-du-gué-de-jacob/

 

L'odeur de la chair brûlée était vite devenue insoutenable à l'intérieur de la forteresse. Les sarrasins avaient beau se protéger le visage, ils se précipitèrent tout de même pour se débarrasser des cadavres en les jetant dans le puits de la forteresse. Mais les chairs en décomposition accumulées dans la citerne contaminèrent l'eau et plus de dix émirs qui commandaient l'armée de Saladin périrent dans l'épidémie qui s'ensuivit. Saladin insista tout de même pour que l'on rase entièrement la forteresse "comme on efface les lettres d'un parchemin" nous dit la chronique.

 

vue arérienne des vestiges du castelet du gué de Jacob; source:http://www.templedeparis.fr/2013/10/06/chastelet-du-gué-de-jacob/

 

Nom : Urs de Alnet

dates : 1179-1181.  Ursus de Alneto, Sénéchal de l'ordre du Temple, souscrit comme témoin, dans divers actes entre les années 1179 et 1181.

auparavant :

ensuite:

 

Nom : Gérard de Ridefort

dates : 1183-1184.   Gyrardus de Radifort, est témoin comme Sénéchal de l'ordre du Temple, en 1183, dans un accord conclu entre l'abbaye Notre-Dame de Josaphat et le Temple. On a retrouvé à Jérusalem une lettre de Gérard de Ridefort écrite en 1184, alors sénéchal de l'ordre des Templiers. Cette lettre est adressée au commandeur de Jérusalem. Elle concerne le Templier Robert de Sourdeval, poursuivi pour ses crimes.

"Nous vous faisons savoir que Robert de Sourdeval s'est rendu à Tyr et est logé par le commandeur de notre maison. L'ayant entendu, nous avons convoqué notre chapitre à La Fève et il y eut bien cent chevaliers ou plus. Nous leur avons demandé conseil pour que nous sachions quoi faire sur cette affaire; il a été décidé là-dessus par le commun conseil et l'assentiment de tous, d'envoyer cinq de nos frères à Tyr qui lui enlèveraient l'habit et le conduiraient jusqu'à Acre et le garderaient là-bas dans une cellule jusqu'à son transfert par le premier navire en partance (vers l'Occident)."

Comme Adam et Eve furent chassés du Paradis, le Templier Robert de Sourdeval fut chassé de Terre Sainte.

auparavant : Seigneur laïc, il était Maréchal du royaume de Jérusalem

ensuite : Grand Maître de 1187 à 1189

 

Nom : Urs de Alnet

date : 1187.   Frère Hursone que l'on associe à Urs de Alnet 2, accompagne comme Sénéchal de l'ordre du Temple, le Grand Maître et le Maréchal de l'ordre durant leurs négociations, en 1187, pour rétablir la paix entre le Comte de Tripoli et Guy de Lusignan, devenu Roi de Jérusalem.

auparavant :

ensuite : Mort au combat, soit à la bataille de la Fontaine Cresson le 1 mai 1187, soit à la bataille de Hattin le 4 juillet 1187.

 

Nom : Aimé d'Aix

dates : 1190-1191.   Aimoni de Ais, est témoin comme Sénéchal de l'ordre du Temple, en 1190, au camp devant Acre, d'une donation faite, à la commanderie du Temple d'Epernay, par deux chevaliers champenois, Eudes et Guy de Choisi.

auparavant : Visiteur Cismarin de 1179 à 1188

ensuite : Visiteur Cismarin de 1202 à 1206

 

Nom : Reric de Courtene

date : 1191.  Rerico de Corteno 3, est témoin comme Sénéchal de l'ordre du Temple, en 1191, de la donation, faite par Graus de Bapaumes de 24 deniers sur le château fort de Valennes, dont 12 déjà aumônes par son père.

auparavant :

ensuite :

 

Nom : Adam Brion

dates : 1192-1195.   Adam Brion 4, est témoin comme Sénéchal de l'ordre du Temple, le 10 février 1192, de la donation, faite par le Roi Guy de Lusignan à l'ordre Teutonique d'une maison à Acre.

auparavant :

ensuite : Maréchal

 

 

La liste des sénéchaux de l'ordre des Templiers s'appuie essentiellement sur deux études: une des premières en la matière, celle d'Emmanuel Guillaume Rey, "L'ordre du Temple en Syrie et à Chypre, les Templiers en Terre Sainte", revue de Champagne et de Brie, 1888 et l'une des toutes dernières, de Mr Jochen Burgtorf, The Central Convent of Hospitallers and Templars, History, organization, and personnel (1099/1120-1310), Brill, 2008

 

 


NOTES:

 

1. Dans sa prosoprographie, Jochen Burgtorf fait référence p. 494 à une lettre du pape Alexandre III datée du 12 avril 1180. Cette lettre est adressée à tous les rois et princes chrétiens et il y est précisé que pendant le siège du chastelet du gué Jacob, le sénéchal du Temple a été tué: "senscalcus captus est et occises". Pour ce sénéchal, nous n'avons que le prénom: frère Bérengarius. Jochen Burgtorf suggère le nom de Béranger de Castelpers du fait que ce nom, Berangari de Castello Perso apparaît comme témoin dans plusieurs chartes à côté du grand-maître Bertrand de Blanquefort dans les années 1160, et en 1169 Berangarius de Castello Perso apparaît encore comme témoin dans un acte établi près de Tortose entre l'évêque de Tortose et les Templiers.

2. Jochen Burgtorf fait référence dans sa prosographie p. 666 à la lettre des prélats et barons de Terre Sainte adressée au pape et à l'empereur Frédéric Ier datée du 23 novembre 1187. Dans cette lettre, sont mentionnés la bataille de la Fontaine Cresson et le sénéchal Urs de Alnet. Jochen Burgtorf précise que le sénéchal a probablement été tué dans cette bataille mais que sa mort n'a pas été rapportée comme elle le fut pour le maréchal du Temple Robert de Franiel à cette même bataille. Quoiqu'il en soit, si le sénéchal a survécu à la bataille de la Fontaine-Cresson, où une soixantaine de chevaliers du temple ont été tués, il n'a pu survivre à la défaite de Hattin, qui eut lieu deux mois plus tard, où tout le couvent du Temple a été anéanti à l'exception de son grand-maître Gérard de Ridefort qui fut capturé et du commandeur de la terre du Royaume de Jérusalem qui réussit à s'échapper.

3. Dans la liste des sénéchaux de l'ordre des Templiers présentée par Emmanuel Guillaume Rey apparaît un frère Relis, sénéchal du Temple, dans un accord passé le 7 mai 1192 par le marquis Conrad de Montferrat entre les barons du royaume de Jérusalem et les marchands vénitiens. Cette date du 7 mai 1192 ferait du frère Relis le dernier sénéchal de l'ordre du Temple connu. Mais cette date n'est pas recevable car le marquis Conrad de Montferrat fut assassiné le 28 avril 1192. Jochen Burgtorf a rectifié la date de cet accord au 9 mai 1191. Frère Relis est très certainement une variante orthographique de Reric (de Courtene), avant-dernier sénéchal de l'ordre du Temple.

4. Le dernier acte connu où l'on relève la présence comme témoin d'un sénéchal de l'ordre des Templiers date de septembre 1195. A cette date, le nom du sénéchal n'est pas donné mais selon toutes probabilités, il s'agirait d'Adam Brion, le dernier sénéchal connu et qui en 1198 est cité comme maréchal de l'ordre des Templiers.

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